Loi famille : je dis non à l’abandon du projet de loi par le gouvernement et le Parti Socialiste

L’abandon de la Loi sur la famille est le signe d’une incompréhension profonde des enjeux sociétaux par les plus hautes autorités de l’État et du PS.
La décision de François Hollande a été malheureusement aussitôt approuvée par le Président du groupe des élus socialistes à l’Assemblée nationale et par Harlem Désir, Premier secrétaire du PS.
En abandonnant la loi Famille, c’est sur l’adaptation de notre législation aux réalités de millions de françaisEs que le PS tire un trait.
Le modèle familial classique- où un homme et une femme se rencontrent, s’aiment, ont et élèvent des enfants et finissent leurs jours ensembles – est un beau modèle. Ce n’est que l’imaginaire maladif d’intégristes qui tente de faire croire qu’il y aurait un complot contre ces familles. La société et la loi reconnaissent et accordent les droits nécessaires à ces familles.
Mais la société a changé. Les couples se forment, se séparent. Les familles se recomposent. L’affectif entre en conflit avec le biologique. Des couples de même sexe s’aiment et forment des projets familiaux. Les questions de garde partagée ou alternée, de coparentalité, de naissance sous X, d’égalité face à la PMA concernent des millions de personnes.
En tirant un trait sur toutes ces problématiques qui font le quotidien de centaines de milliers de familles, F Hollande ne fait œuvre ni de consensus ni de respect. Il fracture la société en repoussant aux calendes grecques la prise en compte des nouvelles formes de famille. Il refuse aux uns ce qui est de longue date accordé aux autres.
Il donne raison à la frange la plus extrémiste de l’opinion, celle qui n’hésite pas à user de la manipulation et du mensonge pour imposer autoritairement sa vision de la famille. Il est devenu au mieux conservateur, au pire réactionnaire.

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